Le Coffre Maudit de 1892 : deuxième partie

 


Suite du Coffre Maudit



Chapitre 1
L’atmosphère se chargea d’une tension presque tangible alors que l’équipe s’apprêtait à dévoiler un secret vieux de plus de cent ans. Alexia, les sourcils froncés, fit signe à François de l’aider à soulever la trappe. Les symboles gravés sur le bois semblaient presque vibrer sous leurs doigts. En dessous, une cavité obscure se révéla, dégageant une odeur de terre humide et d'anciens relents de métal.
 
François pointa sa lampe torche dans l’ouverture, révélant une échelle rouillée descendant dans l’obscurité. "Il y a quelque chose en bas," murmura-t-il.
 
Alexia sentit son cœur battre plus fort. Elle se redressa, le visage tendu, mais résolue. "Nous descendons."
 
Maëlys, toujours concentrée sur ses analyses, fit une pause. "Attendez, il y a peut-être des pièges. Si ce coffre est réellement maudit ou protégé par des mécanismes anciens, il pourrait y avoir des dangers. Ces symboles ne sont pas simplement décoratifs."
 
Alexia acquiesça. "Tu as raison. Mais nous n'avons pas le luxe du temps. Plus les rumeurs se propagent, plus il sera difficile de contrôler la situation ici. Nous devons savoir ce qu'il y a là-dessous."
 
Sarah, qui observait la scène depuis quelques instants, fit un pas en avant, son regard déterminé. "Je descends la première."
 
François la dévisagea, une hésitation évidente dans son regard, mais Alexia acquiesça, respectant la compétence et le courage de son inspectrice. "D’accord, mais sois prudente."
 
Sans un mot de plus, Sarah commença à descendre lentement l’échelle, chaque barreau grinçant sous son poids. L’obscurité semblait absorber la lumière de sa lampe torche, ne révélant que de faibles détails des parois de pierre humide. Après quelques mètres, elle atteignit le sol.
 
"Je suis en bas," annonça-t-elle à voix basse, ses mots résonnant dans la cavité.




Chapitre 2
Alexia et François descendirent à leur tour, rejoignant Sarah dans une salle étroite à peine éclairée. La pièce était petite, avec des murs en pierre brute, mais ce qui attira immédiatement leur attention fut une porte métallique, encastrée dans le mur au fond de la salle. Elle semblait déplacée, comme un vestige d'une autre époque.
 
Sur la porte, gravée dans le métal terni par le temps, une nouvelle inscription apparaissait. Alexia s’approcha pour la lire à voix haute, en détachant chaque mot : "Celui qui franchira cette porte devra sacrifier la vérité pour sauver l’âme des innocents."
 
François se tourna vers Alexia, perplexe. "Que signifie ce message ?"
 
Alexia resta silencieuse un instant, son esprit tournant à toute allure. "Cela ressemble à un avertissement… Ou peut-être un test."
 
Maëlys, qui avait finalement rejoint le groupe après avoir sécurisé l’entrée, examina la porte à son tour. "C’est un choix," dit-elle d’une voix calme. "Les anciens utilisaient souvent des dilemmes moraux comme des épreuves. Si nous ouvrons cette porte, il y aura probablement des conséquences. Mais quoi qu’il en soit, nous devons être prêts à tout."
 
Un lourd silence s’installa. L’équipe se tenait là, devant cette énigme vieille de plus d’un siècle, ressentant le poids du mystère qui les enveloppait.
 
Alexia inspira profondément, son regard fixant la porte. "Nous devons découvrir ce que renferme cet endroit, et pourquoi ce coffre-fort a été caché ici, dans l’oubli. Mais nous avancerons prudemment."
 
Elle posa sa main sur la poignée froide de la porte, un geste qui semblait presque irréversible, et se prépara à découvrir ce que le passé avait décidé de garder secret si longtemps.
 

À suivre


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